Sur le terrain : Les lacunes en soft skills des jeunes talents – Problèmes et solutions

By Stephane Tonnelier Responsable KPB


Entretien avec Stéphane

Journaliste : Bonjour Stéphane, merci de nous accorder cette interview. Selon vous, quelles sont les principales lacunes en soft skills chez les jeunes diplômés aujourd'hui ?

Stéphane : Salut, pas de souci. Le plus gros problème, c’est le manque d’expérience pratique. Les jeunes sortent de l’école avec plein de théorie en tête, mais dès qu’ils se retrouvent face à des situations réelles en entreprise, ils risquent de bien galérer. Ils peuvent avoir des soucis  pour gérer les relations interpersonnelles ou prendre des décisions sous pression. Ce n’est pas qu’ils sont incompétents, c’est juste qu’ils n’ont pas assez été confrontés à ces situations avant d’arriver sur le terrain.

L’Expérience Pratique : Le Vrai Talon d’Achille

Journaliste : Pouvez-vous nous donner des exemples concrets pour illustrer ce manque d’expérience pratique ?

Stéphane : Bien sûr. D’abord, tu as Julie, une diplômée en marketing. Elle débarque dans une start-up pleine d’ambition. Sur le papier, elle est brillante, mais lorsqu’elle doit gérer une équipe pour lancer une nouvelle campagne, elle est complètement dépassée. Les réunions sont désorganisées, les tâches mal réparties, et l’équipe est frustrée. Son manque d’expérience en gestion de projet se fait sentir.

Ensuite, il y a Marc, jeune ingénieur en génie mécanique. Lorsqu’il commence à travailler dans une grande entreprise de fabrication, il se retrouve face à une panne majeure sur une ligne de production. Il est paralysé, incapable de coordonner les réparations ou de gérer le stress des ouvriers qui comptent sur lui pour régler le problème rapidement.

Enfin, Sophie, diplômée en informatique, travaille dans une entreprise de cybersécurité. Elle est excellente pour résoudre des problèmes techniques, mais elle peine à expliquer ses solutions à des clients non techniques. Son manque d’expérience en communication nuit à ses performances professionnelles et met en péril ses relations avec les clients.

Journaliste : Quelles solutions proposez-vous pour remédier à ce manque de pratique ?

Stéphane : Trois solutions sortent du lot. Premièrement, les stages coopératifs. Ces programmes permettent aux étudiants d’alterner entre périodes de travail en entreprise et périodes d’études. Par exemple, Clara, étudiante en génie civil, a passé six mois sur un chantier, confrontée à des retards et des conflits. Cette expérience lui a permis de revenir en classe avec une meilleure compréhension des défis réels.

Deuxième solution, les projets de service communautaire. Les étudiants peuvent travailler sur des initiatives de développement local, comme rénover une école en zone rurale. Ils gèrent des équipes de bénévoles, un budget limité, et des échéances serrées, ce qui développe leurs compétences en gestion et en leadership.

Enfin, les ateliers de simulation en entreprise. Par exemple, un atelier où les étudiants doivent gérer une crise fictive en temps réel, avec des feedbacks réguliers de leurs superviseurs. Cela les prépare à prendre des décisions sous pression, à anticiper les problèmes, et à s’adapter rapidement aux imprévus.

Quand la Théorie Rencontre le Mur de la Pratique

Journaliste : Pouvez-vous nous donner des exemples concrets de situations où la théorie ne suffit pas ?

Stéphane : Prenons Sarah, diplômée en génie informatique. Lorsqu’elle doit discuter avec des non-techniques, elle est perdue. Ses études ne l’ont pas préparée à expliquer des concepts complexes à des personnes qui n’ont pas son niveau de compétence.

Un autre exemple, c’est Mathieu, diplômé en génie mécanique. Il est brillant, mais dès qu’il doit gérer un projet avec une équipe pluridisciplinaire, il n’arrive pas à motiver ses collègues ou à déléguer efficacement.

Enfin, Thomas, diplômé en finance, se retrouve à devoir présenter des analyses complexes à des investisseurs. Ses compétences techniques sont solides, mais son manque d’entraînement à la prise de parole en public le met en difficulté.

Journaliste : Comment combler ce fossé entre théorie et pratique ?

Stéphane : D’abord, il faut intégrer des modules de soft skills dans les cursus techniques. Par exemple, des cours de communication pour ingénieurs, où ils doivent préparer et présenter des projets techniques à des non-techniques.

Ensuite, des ateliers de leadership et de gestion de projet, où les étudiants doivent manager une équipe, gérer un budget, et résoudre des conflits. Ils reçoivent des feedbacks détaillés sur leur performance, ce qui leur permet de s’améliorer.

Enfin, il faut des simulations de présentation devant des professionnels. Par exemple, un étudiant en finance pourrait être évalué sur sa capacité à présenter un projet complexe devant un jury de professionnels, qui lui donnerait un retour sur la clarté et l’impact de sa présentation.

Quand la Technologie Fait de l’Ombre aux Soft Skills

Journaliste : Quel impact l’enseignement en ligne a-t-il sur les soft skills des jeunes diplômés ?

Stéphane : L’enseignement en ligne limite les interactions en face à face, ce qui nuit au développement des soft skills. Par exemple, Paul, étudiant en informatique, est à l’aise avec les cours en ligne, mais dès qu’il doit participer à une réunion en présentiel, il est mal à l’aise et peine à s’exprimer.

Un autre exemple, c’est Lucie, étudiante en communication, qui passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. Quand elle doit interviewer des personnes en face à face, elle ne sait pas comment établir un contact visuel ou poser les bonnes questions.

Enfin, Julien, étudiant en sciences politiques, suit un programme à distance. Il manque d’occasions de participer à des débats en classe, ce qui affecte sa capacité à articuler ses arguments et à écouter activement ceux des autres.

Journaliste : Quelles solutions proposez-vous pour pallier ces lacunes dues à l’enseignement en ligne ?

Stéphane : D’abord, organiser des ateliers de communication interpersonnelle en présentiel, où les étudiants doivent pratiquer des conversations, des jeux de rôle, et des négociations en face à face.

Ensuite, mettre en place des projets de groupe virtuels où les étudiants collaborent via des outils numériques. Par exemple, une équipe d’étudiants en commerce pourrait développer une stratégie marketing pour une entreprise fictive en utilisant Slack pour la communication, Trello pour la gestion des tâches, et Zoom pour les réunions hebdomadaires.

Enfin, intégrer des simulations de travail en entreprise dans les programmes en ligne, où les étudiants doivent gérer des projets en temps réel, avec des feedbacks réguliers de leurs professeurs et de leurs pairs.

Sans Mentorat, Pas de Progrès

Journaliste : Que pensez-vous de l’absence de mentorat et de feedback constructif pour les jeunes diplômés ?

Stéphane : Sans mentor, tu galères. Les jeunes diplômés arrivent en entreprise sans avoir eu de vrai feedback pendant leurs études, et ça les handicape. Par exemple, Céline, diplômée en finance, arrive dans une grande banque d’investissement. Elle est super douée pour les chiffres, mais dès qu’elle doit présenter ses analyses, c’est la panique.

Un autre exemple, c’est Antoine, diplômé en génie civil. Sans mentor, il se retrouve à devoir gérer des équipes et prendre des décisions sur le terrain, mais il se sent complètement perdu.

Enfin, Clara, diplômée en marketing, travaille dans une agence publicitaire. Elle est compétente techniquement, mais manque de confiance en ses capacités à diriger des réunions ou à présenter des campagnes publicitaires à des clients.

Journaliste : Quelles solutions proposez-vous pour remédier à ce manque de mentorat ?

Stéphane : La première, c’est de mettre en place des programmes de mentorat structurés, où chaque étudiant est jumelé avec un professionnel expérimenté. Par exemple, un étudiant en gestion de projet pourrait être mentoré par un chef de projet qui lui donnerait des conseils pratiques et des feedbacks réguliers.

Ensuite, il faut intégrer des sessions de feedback dans les cursus universitaires, où les étudiants sont évalués sur leurs soft skills aussi bien que sur leurs compétences techniques.

Enfin, organiser des ateliers de développement personnel en entreprise, où les jeunes diplômés peuvent discuter de leurs défis avec des mentors et recevoir des conseils sur la manière d’améliorer leurs compétences professionnelles et interpersonnelles.

Technologie et Soft Skills : Un Équilibre Fragile

Journaliste : Comment la révolution digitale affecte-t-elle les soft skills des jeunes diplômés ?

Stéphane : La technologie, c’est une arme à double tranchant. Elle facilite tout, mais elle déshumanise aussi. Par exemple, Claire, diplômée en informatique, est à l’aise derrière son écran, mais dès qu’elle doit discuter en personne, elle se bloque.

Un autre exemple, c’est Alex, diplômé en design, qui a toujours travaillé en équipe à distance. Dès qu’il doit collaborer en présentiel, il a du mal à s’adapter aux opinions divergentes et à gérer les tensions.

Enfin, Paul, diplômé en commerce, est très actif sur les réseaux sociaux, mais quand il doit faire une présentation en personne, il manque d’assurance et de clarté.

Journaliste : Quelles solutions proposez-vous pour rééquilibrer l’usage de la technologie et le développement des soft skills ?

Stéphane : Il faut organiser des ateliers de communication interpersonnelle en présentiel, où les étudiants pratiquent des conversations, des jeux de rôle, et des négociations face à face.

Ensuite, intégrer des exercices de communication non-verbale dans les cursus, pour que les étudiants apprennent à décoder les signaux corporels et à améliorer leur présence physique.

Enfin, développer des projets de groupe hybrides, où les étudiants alternent entre travail en ligne et travail en présentiel, afin de renforcer à la fois leurs compétences numériques et leurs compétences interpersonnelles.

Journaliste : Merci Stéphane pour ces précieux conseils. On voit bien que combler les lacunes en soft skills demande des efforts concertés entre les écoles, les entreprises et les étudiants eux-mêmes.

Stéphane : Exactement. Si on veut que les jeunes diplômés réussissent dans le monde professionnel, il faut leur donner les outils pratiques dont ils ont besoin. Les soft skills, ce n’est pas du luxe, c’est essentiel.

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