Ce que Harvard ne vous enseigne toujours pas (et qui pourrait sauver votre peau dans la corporate jungle)
C’était un mardi matin banal, et comme souvent, Max et Elise m’avaient accosté à la machine à café. Elise, un peu malicieuse, commence : « Alors, Stéphane, on raconte que tu as dévoré "What They Still Don't Teach You at Harvard Business School" de Mark H. McCormack. Tu peux nous expliquer comment ces idées peuvent nous éviter de finir écrasés par la pression au boulot ? »
Ah, ce bouquin… Il ne vous apprend pas à résoudre des équations complexes ou à prédire la prochaine crise financière, mais il vous arme pour survivre au chaos quotidien de l’entreprise. Allez, je vous fais un topo, à ma sauce. Et on commence par le nerf de la guerre…
🕰 La gestion du temps : votre arme secrète
Imaginez que votre journée, c’est une pizza. Si vous commencez par manger les croûtes (les tâches inutiles), il ne reste plus assez de place pour savourer les parts garnies (les vraies priorités). McCormack insiste sur l’importance de se concentrer sur ce qui compte vraiment.
Prenez mon pote Paul. Avant, il passait ses matinées à trier ses mails ou à organiser ses stylos par couleur (oui, véridique). Jusqu’à ce que je lui parle de la méthode Eisenhower : distinguer ce qui est urgent de ce qui est important. Depuis, il attaque ses dossiers chauds dès 9h et laisse les stylos tranquilles. Bilan ? Des journées moins stressantes et des résultats au top.
Et les réunions ? Ces gouffres à temps… Une fois, un manager que je coachais en avait marre de ses réunions à rallonge. On a mis en place des agendas clairs et des minutages stricts. Miracle : moins de blabla, plus de décisions. Prochain objectif pour lui ? Apprendre à dire non aux « brainstormings » sans fin.
🔍 Lire les signaux faibles : développez votre flair
Vous avez déjà senti un orage arriver avant même de voir les nuages ? Les signaux faibles, c’est pareil : ces petits indices qui vous disent que quelque chose va changer. McCormack appelle ça de la prévoyance. Moi, j’appelle ça de la survie.
Une fois, dans une PME où je bossais, un stagiaire avait remarqué que les clients posaient de plus en plus de questions sur un produit concurrent. En écoutant son instinct, on a réagi et adapté notre offre avant que le vent ne tourne. Ce stagiaire ? Promu en CDI.
Et si on parlait des relations d’équipe ? Quand vous remarquez qu’un collègue se fait plus discret ou enchaîne les «s croix rouges » sur Slack, c’est un signal faible. Ignorer ces indices, c’est comme laisser une fuite d’eau s’étendre. Prenez le temps de discuter avec eux, et souvent, vous éviterez une vraie inondation.
🤝 Négocier : l’art d’obtenir ce que vous voulez
Ah, la négociation. Beaucoup pensent que c’est réservé aux avocats ou aux agents de footballeurs. Mais non, c’est comme marchander sur un marché… sauf qu’ici, l’enjeu, c’est votre avenir pro.
Prenez Clara, une jeune commerciale que j’avais en coaching. Elle voulait une augmentation. Au lieu de simplement demander, elle est venue armée : stats en main, exemples à l’appui. Elle a préparé le terrain comme une stratège et… bingo, elle a eu son augmentation.
Le secret ? Se mettre à la place de l’autre. Quand vous comprenez ce que votre interlocuteur veut vraiment, c’est là que vous transformez un « non » en « pourquoi pas ».
🎮 Réseauter sans avoir l’air forcé
McCormack dit que le réseautage, c’est comme planter des graines : plus vous le faites, plus vous récoltez.
Je me souviens d’un jeune consultant qui prenait toujours le temps de discuter avec des collègues d’autres services pendant les pauses café. Un jour, il a décroché un gros projet simplement parce qu’il était « le gars sympa qui comprend aussi la logistique ». Ce gars-là ? Maintenant, il gère une équipe internationale. Comme quoi, le réseautage, ce n’est pas juste serrer des mains à un cocktail.
Et les clients ? Traitez-les comme des amis. Un commercial que je connais envoie toujours une carte d’anniversaire à ses meilleurs clients. Petit geste, gros impact.
😅 Résilience : l’échec, c’est juste un échauffement
Si vous n’avez jamais échoué, vous n’avez jamais essayé. McCormack rappelle que l’échec est inévitable, mais c’est votre réaction qui compte.
Je pense à Lisa, une brillante chef de projet. Un de ses projets a été un échec monumental : dépassement de budget, client mécontent… Mais elle a analysé chaque erreur, ajusté sa stratégie et réussi son projet suivant avec brio. L’échec ? Juste un tremplin pour le succès suivant.
Personnellement, j’aime voir l’échec comme un coach personnel : il est dur, exigeant, mais il vous rend meilleur.
Max et Elise m’écoutaient, captivés. Elise conclut en souriant : « Alors, en gros, tout ce que Harvard ne vous apprend pas, c’est ce qui nous rend réellement prêts pour le terrain. Merci, Stéphane, tu nous as armés pour affronter cette corporate jungle. »
Et vous, êtes-vous prêts à affronter la jungle professionnelle ? Le bootcamp KPB est là pour vous aider à vous équiper. Allez, on embarque ?